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Anna & Partner

De là où je regarde …

Conversation.


- La période vous bouscule, il y a de quoi. Les effets de la Pandémie sont maintenant installés avec son cortège d’inquiétudes, de frustrations, de doutes.


Nous, humains qui avons une foi sans faille sur notre capacité de contrôle, de progrès, une représentation assurée du futur, sommes pris à contre-pied.


Les cartes du quotidien sont rebattues.



- C’est peut-être une chance après tout, car notre représentation d’un monde déterminé change et du coup cela offre un nouvel espace de liberté, pour avancer autrement.



- Cette vision a toute sa valeur, mais au fond elle s’appuie sur une croyance répandue. En effet, la plupart du temps nous vivons le nez à la fenêtre pour regarder les autres vivre, faire, choisir, expérimenter et décidons de nos vies en fonction de ce qui se passe à l’extérieur de nous.



- N’allons pas trop vite. Je m’explique.



- Vous vivez avec vous-même depuis un certain temps et à priori, ça va continuer. Or, j’insiste, chaque individu est unique, chaque personne a une génétique particulière, une histoire propre et donc une interprétation unique d’une situation.



- Nous ne pouvons voir qu’une réalité, la nôtre.



- Je n’observe pas la réalité, mais ma réalité. Celle qui passe par mes yeux, mon expérience, mes croyances et que personne ne voit comme moi. Personne ne réfute le fait que la mer soit bleue. Votre bleu peut cependant être différent de mon bleu. Les deux sont bleus, il n’y a pas de bon ou de mauvais bleu.



- De plus, notre réalité n’est qu’un infime petit bout du grand tout de l’existant qui nous dépasse, et cette manière de regarder modèle notre inconscient qui nous gouverne.



- Alors il y a-t-il une autre façon de regarder ?



- Oui elle existe, et elle change tout. Il est possible de voir le monde autrement, plus «librement». Cela implique de ne plus penser sa vie, de ne plus incarner son personnage, ce personnage que l’on croit ou souhaite être, mais d’accepter simplement qui l’on est, incarner son soi dans toute son unité.



- Se mettre en contact avec soi, sans filtre ... S’adapter au monde n’a donc plus de sens ?



- Je suis heureux d’être qui je suis, tel que je suis, point.



- Donc, au fond pour parvenir à être soi, il n’y rien à faire ?



- Non il n’y rien à faire, sauf s’assurer que l’on prend le chemin vers soi pour habiter avec soi... Ça peut prendre un peu de temps mais une autre vie est au bout, la mienne, la vôtre.



- Alors, puisque la réalité vient de moi, j’ai tous les choix, une autre vie commence...






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